samedi 7 octobre 2017

Review : Galandys de Yan Robel



Hej !

Dernièrement, je me suis laissé tenter par Galandys de Yan Robel. Il s’agit d’un roman de science fiction bourré de testostérone, avec des mecs, des vaisseaux, des flingues, des bestioles baveuses avides de chair fraiche et des aliens peu loquaces.

L’ambiance :
Bon autant le dire d’emblée, j’ai lu le début et la fin du livre. J’ai survolé tout le reste. Ça commençait très bien, du space opéra à l’ambiance très soignée. C’est l’un des points forts de ce roman : les descriptions sont très bien gérées, on s’y croirait. Les planètes et leurs autochtones sont bien présentés, l’auteur s’y connaît en SF et maîtrise bien l’espace et ses contraintes. Ce qui nous fait un point pour l’ambiance.

Les personnages :
Je suis mitigé. Au début, ça m’allait très bien, mais ensuite Conrad envahit le devant de la scène et laisse ses petits camarades (aliens compris) en arrière plan. J’ai beaucoup aimé sa répartie, mais il a fini par me saouler, un peu comme Tom Cruise dans Oblivion. Je l’ai trouvé trop cliché ce garçon. C’est le héros hollywoodien par excellence. Passé tragique, avec un maitre qui en fait un homme d’action, désagréable avec tout le monde, mais qui prend les choses en main puisque ses compagnons ont le QI et le charisme d’huîtres d’eau douce. 
Autre point, il y a deux gonzesses. La première est liée au passé de Conrad. Quant à la seconde, elle aurait pu être un spathiphyllum, ça n'aurait pas changé grand chose à l'intrigue de ce premier tome. 
 En bref, si vous aimez les mâles alpha au cœur brisé et à l’humour caustique, Conrad va vous plaire. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié son humour et sa façon de s’exprimer, mais l’abus de stéréotype fait que je ne lui accorde qu’un demi point.

L’intrigue :
C’était très bien parti, j’étais à fond ! Mais j’ai très vite eu la désagréable sensation de regarder un blockbuster hollywoodien. À savoir une bonne idée de départ suivie de scènes d’action à rallonge et de courses poursuites interminables. C’est là que j’ai décroché. Les mecs cavalent les trois quarts du roman. 
Lorsqu’enfin la révélation arrive (un vrai scénar hollywoodien) je me suis dis : ça y est ! L’histoire va enfin reprendre le dessus ! Et bien non. Juste après cette révélation, on est reparti dans la chevauchée des Valkyries. Enfin, non, y’a que des mecs. Et c’est bien dommage, car les scènes d’action sont très bien écrites, mais il y en a trop à mon goût. On n’apprend rien des autres personnages à la fin du livre. Parlons en de la fin. What the Fuck ???!!!! Je ne m’y attendais pas du tout, bon sang mais pourquoi on ne découvre ça que quand le roman est fini ? Du coup, même si j’ai eu l’impression de regarder Matrix 2 et sa longue scène de poursuite sur l’autoroute, je lui accorde un demi point car l’intrigue a su me rembarquer à la toute fin. 

L’écriture : Fluide, du vocabulaire, des métaphores en bref, un point amplement mérité.

Mon ressenti :
Mitigé. Je ne peux pas lui donner un point car j’ai survolé trop de passages et que je me suis forcé à le finir. Cela dit, le cliffhanger de ouf à la fin m’a mis l’eau à la bouche. Je pense que je me laisserai tenter par le 2.


Ma note : 3/5

2 commentaires:

  1. Quand tu dis trop de scènes d'actions, du scénar hollywoodien, ça m'évoque Dan Abnett, auteur sur-connu des romans du monde de warhammer. À la différence qu'il sait fouiller ses personnages.

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  2. Je ne connais pas cet auteur, mais après même si les perso sont fouillés, l'intrigue reste importante à mes yeux ^^.

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