mercredi 25 octobre 2017

Review : "Le Ventre" de Céline Chevet

Hej !

En ce moment, je lis pas mal de SF et mon dernier casse dalle littéraire s’intitule :

Joli couv'. Ça sent bon la SF !

Pour résumé mon avis en quelques lignes et sans spoiler, je dirais que j'ai apprécié malgré quelques points qui m'ont laissés sur ma faim, notamment, le fait que ce roman est présenté comme de la romance M/M alors que la romance n'est pas le centre de l'intrigue... C'est avant tout un livre de SF d'une jeune autrice qui ne manque pas d'imagination. Le voyage en vaut vraiment la peine, à condition de ne pas y chercher le grand amour.

Voici ma notation :

Ambiance : 0,5
Personnages: 1
Intrigue : 1 
Écriture : 0,5
Mon ressenti : 0,5
Note globale : 3,5/5.

Et maintenant, passons au bloc opératoire.


ATTENTION !!!! SPOILER !!!!
Je ne vais pas vous déballer tout le scénario, mais je soulèverai certains points que vous pourriez considérer comme du spoiler. Vous voilà prévenu !


L’ambiance : Les fans de Zelda Ocarina Of Time vont se sentir nostalgiques du ventre de Jabu Jabu. Ou pas, je détestais ce donjon pour ma part ! La plupart du roman se passe dans le ventre d’une grosse bestiole spatiale. Le décor est très inhabituel, alors il m’a fallu un temps d’adaptation. Tout se passe dans un ventre rose…. Car le gosier de cette poiscaille est illuminé en permanence, comme Jabu Jabu, ce truc produit sa propre lumière, H24. C’est peut-être une évolution de la bestiole pour favoriser la survie de nos héros ? Un peu comme les probiotiques de nos intestins ? Après moult interrogations, j’ai fini par me dire : « c’est une fiction. On s’en fout du pourquoi du comment ».  
Il faut reconnaître que les descriptions sont plutôt réussies, même si cette histoire de gosier rétroéclairé m’a pas mal turlupiné. Bref, un demi point pour l’ambiance en ce qui me concerne.

Les personnages : Honnêtement, j’ai flippé au début du roman. J’ai cru être tombé dans un shojo avec la gentille fille mignonne, le beau gosse de service et la pimbêche qui se tape le beau gosse et qui naturellement, ne peut pas blairer la gentille fille mignonne. Sans compter l’un des personnages féminins qui s’annonçait être une caricature en puissance. Et mais attendez, c’est pas censé être une romance M/M ? À ce stade du bouquin, je commençais à me sentir leurrée, mais j’ai gardé la foi et j’ai continué ma lecture. Et j’ai bien fait.
Au fur et à mesure de l’intrigue, certains personnages gagnent en finesse et en complexité. J’ai fini par partager leurs émotions, leurs rires, leurs regrets. Même les personnages secondaires sont traités avec application et ça c’est un gros plus. Pour moi, c’est un point mérité.

L’intrigue : Aaaahhh là on touche à du lourd. Le point fort de ce roman, en ce qui me concerne, c’est son intrigue. Comme vous l’avez compris, au début j’étais plutôt sceptique et pourtant… Une fois le décor planté et les protagonistes introduits, l’autrice entre dans le vif du sujet et ça décoiffe. De l’action, du suspens, de l’amitié, de la trahison, du soulagement, des pincements au cœur… Je l’avoue, elle m’a bien eu. À la fin du bouquin, j’ai même entendu les infirmières chantonner en chœur « balapa papapa lalala !!! » pendant que Brian Molko* essayait de sauver sa peau dans son petit vaisseau tant la kétamine, euh non l’adrénaline faisait son effet sur mes nerfs ! Je vous rassure, Brian Molko* n’est pas un personnage du livre.  Bref, un bon gros point pour l’intrigue.


Gravityyyyy, no escaping !

L’écriture : Ce roman est écrit à la première personne. Nos personnages sont soit très jeunes (13 ans), soit ce sont des militaires. Du coup, l’écriture est simple et sans chichis. C’est cohérent, mais c’est dommage. Parce que je suis romantique. En particulier lors des passages intimes, cela m’a manqué. Résultat, ces scènes étaient aussi excitantes qu’une partie de Tetris (TenTen pour les plus jeunes). Ça s’emboîte et on passe à la suite. Ce sera un demi point pour moi.


Mon ressenti : C’est le deuxième bouquin de SF que je lis et qui use de l’argument « romance M/M » sans être réellement. Il y a des personnages gays (et hétéros aussi d’ailleurs, mais ça ne me dérange pas du tout) qui s’emboîtent, parfois avec tendresse, mais clairement, la romance n’est pas au centre de l’intrigue. Je n’y ai pas retrouvé l’amour avec un grand A, or, c’est l’argument « Romance » qui m’a fait passer à l’achat. C’est un roman SF avec de l’action, du sexe, et un petit chouïa de romance. Malgré tout, l’intrigue vaut le coup. Les personnages sont attachants et riches. Lorsque j’ai refermé le livre, je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « Tu m’as bien eu ». Un demi point.

Ce qui nous donne la note de 3,5/5 !

* =>Gravityyyyyy !!! <=



samedi 7 octobre 2017

Review : Galandys de Yan Robel



Hej !

Dernièrement, je me suis laissé tenter par Galandys de Yan Robel. Il s’agit d’un roman de science fiction bourré de testostérone, avec des mecs, des vaisseaux, des flingues, des bestioles baveuses avides de chair fraiche et des aliens peu loquaces.

L’ambiance :
Bon autant le dire d’emblée, j’ai lu le début et la fin du livre. J’ai survolé tout le reste. Ça commençait très bien, du space opéra à l’ambiance très soignée. C’est l’un des points forts de ce roman : les descriptions sont très bien gérées, on s’y croirait. Les planètes et leurs autochtones sont bien présentés, l’auteur s’y connaît en SF et maîtrise bien l’espace et ses contraintes. Ce qui nous fait un point pour l’ambiance.

Les personnages :
Je suis mitigé. Au début, ça m’allait très bien, mais ensuite Conrad envahit le devant de la scène et laisse ses petits camarades (aliens compris) en arrière plan. J’ai beaucoup aimé sa répartie, mais il a fini par me saouler, un peu comme Tom Cruise dans Oblivion. Je l’ai trouvé trop cliché ce garçon. C’est le héros hollywoodien par excellence. Passé tragique, avec un maitre qui en fait un homme d’action, désagréable avec tout le monde, mais qui prend les choses en main puisque ses compagnons ont le QI et le charisme d’huîtres d’eau douce. 
Autre point, il y a deux gonzesses. La première est liée au passé de Conrad. Quant à la seconde, elle aurait pu être un spathiphyllum, ça n'aurait pas changé grand chose à l'intrigue de ce premier tome. 
 En bref, si vous aimez les mâles alpha au cœur brisé et à l’humour caustique, Conrad va vous plaire. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié son humour et sa façon de s’exprimer, mais l’abus de stéréotype fait que je ne lui accorde qu’un demi point.

L’intrigue :
C’était très bien parti, j’étais à fond ! Mais j’ai très vite eu la désagréable sensation de regarder un blockbuster hollywoodien. À savoir une bonne idée de départ suivie de scènes d’action à rallonge et de courses poursuites interminables. C’est là que j’ai décroché. Les mecs cavalent les trois quarts du roman. 
Lorsqu’enfin la révélation arrive (un vrai scénar hollywoodien) je me suis dis : ça y est ! L’histoire va enfin reprendre le dessus ! Et bien non. Juste après cette révélation, on est reparti dans la chevauchée des Valkyries. Enfin, non, y’a que des mecs. Et c’est bien dommage, car les scènes d’action sont très bien écrites, mais il y en a trop à mon goût. On n’apprend rien des autres personnages à la fin du livre. Parlons en de la fin. What the Fuck ???!!!! Je ne m’y attendais pas du tout, bon sang mais pourquoi on ne découvre ça que quand le roman est fini ? Du coup, même si j’ai eu l’impression de regarder Matrix 2 et sa longue scène de poursuite sur l’autoroute, je lui accorde un demi point car l’intrigue a su me rembarquer à la toute fin. 

L’écriture : Fluide, du vocabulaire, des métaphores en bref, un point amplement mérité.

Mon ressenti :
Mitigé. Je ne peux pas lui donner un point car j’ai survolé trop de passages et que je me suis forcé à le finir. Cela dit, le cliffhanger de ouf à la fin m’a mis l’eau à la bouche. Je pense que je me laisserai tenter par le 2.


Ma note : 3/5

vendredi 28 juillet 2017

Bande son de Bleu&Rouge I

Comme vous le savez peut-être, j'écris en écoutant de la musique. Dernièrement, j'ai partagé la playlist de =>Bleu&Rouge2<= et à l'occasion de la réédition du tome 1, j'ai eu envie de partager les titres qui m'ont inspiré pendant sa rédaction.

Etant donné que j'ai écrit ce texte il y a dix ans, les morceaux datent de cette période, comme vous pourrez l'entendre, mes goûts musicaux se sont pas mal diversifiés entre le tome 1 et 2 ! 


Chapitre 2 - SAUVAGES

On commence avec Korn ! All Day I Dream About Sex, pour le premier passage de Thomas en mode camé !





Chapitre 3 - ANAMORPHOSE
"Pretty when you cry" de VAST, j'ai beaucoup écouté ce groupe pendant la rédaction de ce roman. Ici, c'est la fin du chapitre 3, lorsque Thomas rentre chez lui. "





"If you knew how much I love you
Si tu savais comme je t'aime, 
You would run away

Tu t'enfuirais.

But when I treat you bad

Mais lorsque je te traite mal,

It always makes you want to stay 

Ça te donne toujours envie de rester



I didn't want to fuck you baby
Je ne voulais pas te baiser,
I didn't want to fuck you
I didn't want to fuck you
But you're pretty
Mais tu es joli
When you're mine 
Quand tu m'appartiens..."

Chapitre 4  - SOLEIL BLANC
Korn toujours, avec "Kick the PA" et ce bon vieux MArilyn avec "The Long Hard Road Out Of Hell", quand Thomas délire. En fait pas mal de ses délires sont écrits sur ces deux chansons xD !










Chapitre 5 - FUREUR
"Faint" de Linkin Park a beaucoup tourné dans mon lecteur MP3 aussi ! Sans surprise, Johann pète les plombs.




I can't feel the way I did before
Je ne me souviens plus comment j'étais avant,

Don't turn your back on me
Ne me tourne pas le dos,

I won't be ignored
Je ne serais pas ignoré.

Time won't heal this damage anymore
Le temps ne réparera pas plus les dégâts

Don't turn your back on me I won't be ignored
Ne me tourne pas le dos, je ne serais pas ignoré.


Puis "Crawling", quand Thomas prend au pied de la lettre ce que Johann lui dit sous le coup de la rage...



Chapitre 8 - LES PORTES DU PARADIS
"Flames" de VAST. La plupart des scènes d'amour de ce roman, sont écrites sur cette chanson ^^.


Cette chanson fait partie de mon top 5 des plus belles chansons d'amour. Je vous mets les paroles complètes, on touche ici au vrai Romantisme, c'est magnifique :


Close your eyes
Ferme tes yeux
Let me touch you now
Laisse-moi te toucher maintenant
Let me give you something
Laisse-moi te donner quelque chose
That is real
Qui est réel
Close the door
Ferme la porte
Leave your fears behind
Laisse tes craintes derrière
Let me give you
Laisse-moi te donner
What you are giving to me
Ce que tu me donnes
You are the only thing
Tu es la seule chose
That makes me want to live at all
Qui me donne envie de vivre
When I am with you
Quand je suis avec toi
There's no reason to pretend that
Il n'y a aucune raison de feindre

When I am with you
Quand je suis avec toi 
There's no reason to pretend 
Il n'y a aucune raison de feindre 
When I am with you 
Quand je suis avec toi 
I feel flames again 
Je ressens les flammes à nouveau 
Just put me inside you 
Introduis-moi seulement en toi 
I would never ever leave 
Je ne partirais plus jamais de toi 
Just put me inside you 
Introduis-moi seulement en toi 
I would never ever leave you 
Je ne te laisserais plus jamais. 



Chapitre 9 - FLAMMES 
Bon, maintenant vous savez d'où vient le titre de ce chapitre xD !!! J'ai beaucoup écouté "Flames" pour l'écrire, mais aussi "Temptation" de VAST, toujours. Ces mecs m'inspirent, qu'y puis-je ? Pour cette chanson, on est au début du chapitre en mode "Je sais que ce que je fais est mal". Sans blagues ??? 




I stand alone
Je me tiens seul
Can you save me from myself ?
Peux-tu me sauver de moi-même ?
You are my temptation
Tu m’as tenté
To do what I knew is wrong
À faire ce que je savais être mal.
You are my temptation
Tu es ma tentation,
To do what I knew is wrong
What I knew is wrong is you
Mais je savais que ce qui est mal, c’est toi.





Chapitre 10 - CICATRICES



C'est cette chanson qui passe dans la voiture de Thomas quand Johann lui demande de mettre de la musique ^^.







Chapitre 12  - LE DÉSERT et chapitre 13 - VIES
"Mad World" de Gary Jules ou la chanson de la souffritude extrême. À chaque fois que je souffre au point d'avoir le sternum qui s'ouvre, j'écoute cette chanson. Pour pouvoir remonter, il faut d'abord toucher le fond pas vrai? Ici, Johann perd pied. Il s'effondre.


And I find it kind of funny
Et je trouvais ça plutôt drôle
I find it kind of sad
Et je trouvais ça un peu triste
The dreams in which I'm dying are the best I've ever had
Les rêves dans lesquels je meurs sont les meilleurs
I find it hard to tell you,
Je trouve ça dur à dire
I find it hard to take
Je trouve ça dur à supporter
When people run in circles it's a very, very
Les gens court en rond, c’est vraiment, vraiment,
Mad world, mad world
Un monde de fous, un monde de fous.